« GAIA », une prière à Notre Terre.

Une influence résolument chrétienne, accueillant des références aux textes fondateurs ainsi qu'à la mythologie gréco-romaine, mêlée à des aspirations écologiques...Plutôt que « païenne », nous voudrions qualifier cette prière d' « universelle ».

L'Universel, du point de vue de l'Humain (et avant de chercher plus loin!), c'est d'abord ce lien à la Terre qui nous a engendrés.
Elle nous relie tous, où que nous nous trouvions en sa surface.

Le texte de cette chanson est né d'oppositions :

l'Espoir face à une situation qui pourrait sembler désespérée ;
le pragmatisme face aux discours «mi-écologiques / mi-démagogiques ».

Il faut « Sauver la Planète ! », nous dit-on.
Oui, « il le faut ! », aurions-nous envie de répondre à l'unisson, sentant déjà vibrer en nous la corde de l'altruisme. Mais quel serait l'autre, dans cet altruisme apparent ?

Quelle question ! « L'autre », mais c'est bien sûr notre chère planète, à qui nous devons la Vie ! Notre Terre, si belle, si pure, si bleue, telle qu'elle apparaît, splendide, dans notre chanson « Gaïa » ! Ses océans, ses forêts, son atmosphère...irrémédiablement menacés par l'activité humaine.
C'est évident, non ?
Non. Car le remède existe bien pour Elle, et de son point de vue à très court terme !
Ce qui apparaît irrémédiablement menacé, c'est en revanche l'activité humaine elle-même, qui a besoin de ses océans, de ses forêts et de son atmosphère pour se nourrir, respirer, vivre...

Prétendre « sauver la Planète » en croyant être généreux, c'est feindre de ne pas percevoir la métonymie !
Peut-il y avoir une quelconque générosité dans le fait d'agir pour soi-même ?

C'est l'histoire d'une fourmi qui aimerait « sauver » sa colline.
« Quelle prétention ! », dirons certains. « Quel courage ! », dirons d'autres. « Quelle illusion ! », dirons-nous...
Il faudrait au moins s'y mettre à plusieurs...
C'est l'histoire de huit milliards de fourmis qui aimeraient « sauver leur colline »...Sauver les arbres, les ruisseaux de cette colline...Sauver leur environnement,leur cadre de Vie...Sauver leur Vie, en fait, mais non sauver leur colline...

Alors, pour toi, Ô belle Gaïa, aujourd'hui, je chante. Je danse. Je vis.
Et je rends grâce, moi qui ne suis qu'une fourmi pensante, chantante, dansante...vivante !